samedi 29 mars 2014

« Chère future maman »

À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21 du 21 mars prochain, plusieurs associations européennes - dont la Fondation Jérôme Lejeune - ont choisi de donner la parole aux malades eux-mêmes à travers une belle vidéo, émouvante et remplie d’espérance. S’adressant à une future maman enceinte d’un enfant malade, ces derniers rassurent cette femme sur l’avenir de son enfant en affirmant : oui, il pourra être heureux !
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>>>>> « Chère future maman »

Veillée miséricorde - 8 avril 20h30 - Ste Madeleine


"VOTEZ POUR LA FAMILLE 2014"

COMMUNIQUE DE PRESSE
"Votez pour la Famille 2014"
- La FAFCE lance une campagne de mobilisation
pour des politiques favorables à la famille
en vue des élections européennes en mai 2014
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Communiqué de presse


Bruxelles, le 26 mars 2014


"VOTEZ POUR LA FAMILLE 2014"
- La FAFCE lance
une campagne de mobilisation
pour des politiques favorables
à la famille
en vue des élections européennes!

Aujourd'hui la FAFCE, la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, et ses membres ont lancé une campagne de mobilisation dans toute l'Union européenne pour des politiques favorables à la famille en vue des élections européennes.

La campagne Vote for Family 2014 (Votez pour la famille 2014) sera menée dans tous les Etats membres de l'Union européenne et vise à encourager les candidats aux élections européennes à promouvoir des politiques favorables à la famille s'ils sont élus. Les candidats seront invités à signer le Manifeste Votez pour la famille 2014 et leurs noms seront publiés le 15 mai, Journée internationale de la famille. 


Un site web dédié à la campagne est lancé aujourd'hui: www.voteforfamily2014.eu. Il présente le manifeste électoral de la FAFCE dans toutes les langues de l'UE.

Une courte vidéo présente la campagne en quelques minutes.

Toutes les familles peuvent participer à cette campagne. Soit directement, en utilisant les outils proposés et en prenant une part active dans la campagne, soit indirectement par l'intermédiaire des associations et organisations familiales, en contactant les candidats de leur circonscription, les invitant à signer le manifeste.

Une campagne pour tous! La FAFCE propose cette campagne à ses organisations membres mais plus largement à d'autres organisations ou associations qui souhaitent y prendre part.

Le Manifeste comprend 12 points et se fonde sur des instruments juridiques européens et internationaux. Il invite les futurs députés européens à reconnaître la complémentarité de l'homme et de la femme, à définir, respecter et promouvoir l'institution du mariage, la dignité humaine, le rôle des parents, premiers et principaux éducateurs de leurs enfants, à considérer la famille comme un sujet de droits, à promouvoir le "Family mainstreaming" et écouter les voix des familles, à reconnaître la valeur du travail invisible, à promouvoir l'équilibre entre vie familiale et vie professionnelle, notamment par un congé de maternité allongé, à mettre l'économie au service de la personne et la famille et œuvrer pour un travail digne, nécessaire pour chaque famille.

Après les élections les candidats signataires du manifeste ayant été élus seront contactés, au niveau national et européen, pour connaître leur intention quant à la mise en oeuvre de politiques favorables à la famille et leur faire part de propositions concrètes à cette fin.


Contact:
Maria Hildingsson, info@fafce.org, +32 4 70 20 39 18
www.voteforfamily2014.eu

 

2 jours pour faire une expérience forte de l'Amour de Dieu


jeudi 6 mars 2014

Carême 2014 : Mobilisons-nous pour nos frères en Terre Sainte

 
« Quel grand mystère que celui de l'Incarnation de Dieu !
C'est l'amour divin qui en est la cause, un amour qui est grâce, générosité, désir d'être proche et qui n'hésite pas à se donner, à se sacrifier pour ses créatures bien-aimées.
La charité, l'amour, signifient partager en tout le sort du bien-aimé.
L'amour rend semblable, il crée une égalité,
il abat les murs »
Pape François, message pour le Carême 2014

Chers amis,
Nous sommes entrés hier en Carême, un temps durant lequel, comme le dit le Saint-Père pour le Carême 2014, toute l'Église est disposée et prête à témoigner du message évangélique à tous ceux qui sont dans la misère matérielle, morale et spirituelle. Pourtant, c'est une partie même du corps de l'Église qui vit actuellement une situation difficile : certains chrétiens n'auront pas le droit de prier comme ils le souhaitent.
En effet, alors que des pèlerins venus du monde entier peuvent se réunir au Saint-Sépulcre, nos frères de Palestine, pourtant à quelques kilomètres seulement de Jérusalem, n'auront pas l'autorisation de se rendre sur ce Lieu saint.
Soyons unis et solidaires pour nos frères en Terre Sainte !
En cette période de Carême, la situation des familles chrétiennes de Palestine, ne peut et ne doit nous laisser indifférents. C'est pourquoi, je fais appel à vous, à travers une pétition, pour permettre aux 47 000 chrétiens palestiniens d'accéder au Saint-Sépulcre.
Vous le savez, notre mission est aussi de veiller à la liberté religieuse et d'œuvrer chaque jour, grâce à vous, pour une réconciliation des peuples, partout dans le monde.
Notre objectif : réunir avant le 21 avril, 10 000 signatures à remettre au Pape François
Nous avons pour ambition de remettre la pétition au patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal. L'AED, en tant que fondation pontificale, enverra également de son côté la pétition au Pape François.
Cette mobilisation à nos côtés, qui ne vous prendra que quelques instants, est capitale pour beaucoup de chrétiens palestiniens.
En signant notre pétition, vous soutenez l'action de l'AED, mais vous faites bien plus encore :
 
Vous demandez un libre accès aux Lieux saints de la ville de Jérusalem, mère de toute l'Église universelle.
Vous aidez les chrétiens de Palestine à rester sur place et à ne pas être contraints à l'exil.
Vous faites preuve d'un témoignage de fraternité envers les chrétiens de Palestine et vous n'oubliez pas qu'ils sont les pierres vivantes de l'Église en Terre Sainte.
 
Signer la pétition
 
Partager la pétition
 
De tout cœur, merci de votre engagement à nos côtés pour un accès libre aux Lieux saints.
 
Marc Fromager,
Directeur de l'AED
 
PS: Si vous souhaitez faire un don pour accompagner votre geste militant, sachez que vous bénéficiez d'une déduction fiscale à hauteur de 66% du montant de votre don.
 
Prière à Notre Dame qui fait tomber les murs
Très sainte Mère de Dieu,
nous t'invoquons comme Mère de l'Église,
Mère de tous les chrétiens souffrants.
Nous te supplions, par ton ardente intercession,
de faire tomber les murs de nos cœurs,
et tous les murs qui génèrent haine, violence, peur et indifférence,
entre les hommes et entre les peuples.
Fais naître en nous et en ce monde,
la civilisation de l'Amour jaillie de la Croix et de
la Résurrection de ton Divin Fils, Jésus-Christ, notre sauveur,
qui vit et règne dans les siècles des siècles.
Amen

Affaire Anna : l'oppression au pouvoir

FIGAROVOX - François-Xavier Bellamy, maire adjoint de Versailles, réagit à l'affaire d'Anna, cette jeune Russe sommée par la police de surveiller la Manif pour tous. L‘étudiante était venue lui confier son histoire.

François-Xavier Bellamy est maire adjoint de Versailles (sans étiquette). Ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé de philosophie, il enseigne en classe préparatoire.

Jamais je n'oublierai le visage d'Anna. Le visage de cette jeune étudiante en prépa littéraire qui poussa un jour la porte de mon bureau, un matin d'octobre dernier. Le visage angoissé de cette jeune fille paisible dont la vie, pleine de promesses d'avenir, avait soudain basculé dans un improbable cauchemar. 

Il avait fallu, pour pousser cette porte, qu'elle fasse un acte de courage. Même se livrer lui faisait peur. Cette jeune fille d'origine russe avait fait, tout juste majeure, une demande de naturalisation, pour demander à être définitivement adoptée par cette France qu'elle aimait, où elle avait grandi, et dont ses parents étaient devenus citoyens. Comment aurait-elle pu imaginer ce qui allait lui arriver?

La suite, Le Figaro la raconte dans son édition d'aujourd'hui, dans un long article documenté de Stéphane Kovacs. Anna est reçue par deux policiers, qui, après avoir usé de toutes les tactiques d'intimidation possibles, concluent en lui proposant un sinistre marché: ils bloqueront sa demande de naturalisation, à moins… à moins qu'elle ne dénonce ses amis qui ont été à la Manif pour tous. Il faudra qu'elle livre les noms, les adresses, les renseignements sur les familles. Il faudra qu'elle aille à la prochaine soirée des «veilleurs», qu'elle indique aux policiers en civil, sur place, qui sont ces gens, qu'elle désigne ceux qu'elle connaît, qu'elle les livre à la police.

Sinon, la voilà menacée d'expulsion. Anna qui, en guise de lettre de motivation, avait écrit une déclaration d'amour à la France, Anna dont la vie étudiante commençait tout juste, voit son avenir soudainement fermé, ses projets détruits, sa famille disloquée. À moins de dénoncer ses proches…
 
Quand Anna a poussé la porte de mon bureau, c'est l'angoisse de cette vie désormais menacée qui est entrée avec elle. Violence ultime: les policiers, qui la harcelaient de messages, lui avaient interdit de parler de leurs consignes à personne, pas même à ses parents - en lui laissant entendre qu'ils savaient tout, qu'ils pouvaient écouter son portable et la suivre partout. «Nous aimons les méthodes du KGB, vous savez», avaient-ils avancé. On imagine sans peine l'effet de ces menaces à peine voilées sur une jeune fille de dix-huit ans…
Mais Anna a eu le courage de parler. Et maintenant elle est là, dans mon bureau. Je l'écoute, sidéré, traversé à mon tour par le choc de cette violence inouïe. Après avoir entendu tous les détails glaçants de son histoire, je me souviens lui avoir d'abord, simplement, de tout mon cœur, demandé pardon pour mon pays. Je me souviens avoir eu honte, honte de la France, honte de ces pratiques que jamais je n'aurais imaginé découvrir dans la société libre où nous nous vantons de vivre.

Et puis ensuite je lui ai promis de tout faire pour l'aider. Aujourd'hui, Anna est tirée d'affaire. Où serait-elle maintenant si elle n'avait pas eu le courage de se confier?
Cette histoire est d'une gravité exceptionnelle, pour trois raisons.
 
- Elle montre d'abord que le gouvernement actuel utilise les forces de police à la seule fin de repérer et de ficher des personnes, et des jeunes en particulier, uniquement pour leur participation à des manifestations pourtant légales et déclarées. La délinquance explose dans notre pays: chaque jour, des milliers de délits sont commis sans que les forces de l'ordre aient les moyens d'intervenir. Et pendant ce temps, le ministère de l'Intérieur mobilise la police, non pas pour assurer la sécurité des Français, mais pour traquer des citoyens innocents qui ont eu pour seul tort de s'opposer à un projet de loi… Ce n'est pas aux fonctionnaires que j'en veux: les officiers et les agents que je connais à Versailles sont d'un professionnalisme et d'un dévouement exceptionnel. Les coupables, ce sont les dirigeants qui contraignent ces hommes à utiliser des méthodes d'antiterrorisme contre leurs opposants politiques.

- Ces méthodes sont une deuxième cause de scandale. On pourrait répondre en effet que les mouvements sociaux ont toujours fait l'objet d'un renseignement régulier, et qu'il n'y a rien là de contestable. Mais cela justifie-t-il le risque d'une vie détruite? Cela autorise-t-il à placer une jeune fille de dix-huit ans devant le dilemme atroce de sacrifier son avenir, ou de dénoncer ses amis à la police pour délit d'opinion? Est-il normal de terroriser une étudiante, de l'isoler, sans avocat, sans procédure - de la couper même de ses parents, pour faire peser sur elle tout le poids d'une brutalité d'État arbitraire et inconséquente? M. Valls est-il prêt, pour avoir les noms de quelques jeunes qui ont osé lui dire leur désaccord, à briser la vie d'Anna, et peut-être de bien d'autres jeunes innocents et vulnérables comme elle?

- Il faudra de toute façon que le ministre de l'Intérieur s'explique à ce sujet. Il faut qu'il soit bien inquiet pour saisir l'IGPN en pleine nuit, à la veille de la publication de l'article… Mais il ne suffira pas d'ajouter une injustice à une injustice, en faisant retomber la faute sur un fonctionnaire de police pour se dédouaner d'un ordre qui ne pouvait être que politique. Car l'histoire d'Anna pose un problème fondamental pour notre démocratie: on sait que le gouvernement n'a cessé, tout au long des derniers mois, d'instruire contre ses contradicteurs un procès en illégitimité. Ce procès, totalement infondé, entraîne ces graves dérives, qui devraient être unanimement dénoncées. S'il suffit, dans la France de M. Hollande, de ne pas partager l'opinion de la majorité présidentielle pour être traité comme un criminel, alors il faut tout de suite que nos dirigeants cessent de donner des leçons de démocratie au monde entier.

Aujourd'hui, au-delà de nos positions politiques, un seul sentiment devrait nous unir: l'effroi de voir notre pays s'abîmer dans des pratiques qui nous conduisent loin, très loin, de la société libre dans laquelle nous voulons vivre.

Avant qu'Anna ne sorte de mon bureau, je lui ai promis de ne pas parler de son histoire, si elle ne souhaitait pas témoigner. J'ai tout fait pour l'aider, et heureusement nous avons pu la sortir du piège où on l'avait enfermée. Bien sûr, je la comprends d'avoir hésité à se livrer, de peur de se trouver replongée dans le cauchemar qu'elle avait traversé.

Mais je la remercie aujourd'hui, de tout cœur, d'avoir surmonté cette peur, et d'avoir osé parler. Je la remercie pour chacun d'entre nous, qui avions besoin d'être alertés sur ce que font nos dirigeants, aujourd'hui, tout près de nous, en notre nom… Je la remercie pour notre société, qui n'a pas le droit de se laisser voler l'héritage que nos parents ont acheté de leur sang: la protection du débat démocratique, le droit à une procédure équitable, et la liberté de conscience. Anna, puisque nous devons tant à ton courage, je te dis une nouvelle fois merci pour mon pays, qui, j'en suis sûr, sera bientôt le tien.

Succès pour l'initiative européenne "Un de nous"

2014-03-03 Radio Vatican


 


La commission européenne va étudier l’initiative citoyenne "Un de nous" sur le financement de la recherche sur l’embryon qui a reçu le soutien de plus d’un million d’Européens. L’initiative a été validé vendredi dernier ; d’ici au 28 mai, la Commission doit présenter une communication publique expliquant si elle donne suite ou non à l’initiative et argumenter sa position.

Les membres du comité ayant promu l’initiative doivent être reçus par le Parlement et la Commission pour une audition commune courant avril. Lancée en mai 2012, « Un de nous » a recueilli 1,7 million de signatures dans 19 pays de l’UE. C’est très représentatif d’une préoccupation partagée en Europe, estime le juriste Gregor Puppinck, co-initiateur de Un de nous en France, où le projet est soutenu par la Fondation Jérôme Lejeune, le Comité protestant pour la dignité humaine et les Associations Familiales Catholiques.

Les promoteurs se fondent sur un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, rendu en octobre 2011, qui avait interdit de breveter une invention qui requiert la destruction préalable d’embryons humains ou leur utilisation comme matériau de départ. Or, sur la période 2007-2013, 50 millions d’euros de fonds européens auraient été débloqués pour financer la recherche sur l’embryon. Grégor Puppinck attend un engagement formel de la part de la Commission européenne de ne plus financer l’avortement dans le monde.