dimanche 4 janvier 2015

Envisager la mort pour vivre debout : cinq conférences sur la souffrance, la mort et la vie éternelle

Envisager la mort pour vivre debout
cinq conférences sur la souffrance, la mort et la vie éternelle
un cycle conçu par le P. Philippe Vallin et proposé par l’Association Familiale Catholique de Strasbourg
 
Delphine Petit, vice-présidente de l’AFC de Strasbourg, nous explique pourquoi elle a voulu suivre son intuition, et proposer au P. Philippe Vallin d’organiser un cycle de conférences sur la souffrance, la mort et la vie éternelle.
 
Chacun de nous, un jour ou l’autre, vit la mort d’un parent ou d’un ami.
J’ai passé de longs moments avec une amie pendant les dernières semaines de sa vie ; ces rencontres m’ont bouleversée.
Les derniers instants sont si particuliers. Nous avons beaucoup parlé des cadeaux de la vie, des regrets, parfois en profondeur et en vérité, parfois avec futilité. Nous avons parlé de Dieu, de ce qui pourrait subsister, de la présence après la mort…
Je n’oublierai jamais ces moments ensemble. Elle qui était loin de l’Église, a eu la bonté de manifester de la joie à chacune de nos rencontres, de se confier, je lui en suis très reconnaissante. Je crois pouvoir dire que nous avons fait des pas de géants, dans la connaissance de ce qui est essentiel : aller vers Dieu.
Et puis des amis chers sont retournés à Dieu, à un âge encore très jeune. Et puis mes parents, les parents de mes amis, vieillissent…
Petit à petit, il m’a paru nécessaire, de donner l’occasion à d’autres de s’arrêter et de réfléchir à l’au-delà, et à ces instants cruciaux qui précèdent la mort.  
Tous, nous aurons à être auprès de nos parents, ou de nos proches au moment de leur mort. Quel moment capital, à vivre …
Et cette idée ne m’a plus quittée. J’ai demandé au père Philippe Vallin de nous éclairer, il est spécialiste d’eschatologie. Il a immédiatement accepté. Il a proposé de nous donner des éclairages différents sur ce sujet : ceux du philosophe, du théologien, de l’historien, de l’homme de lettres et du médecin — le projet de ce cycle de formation avait démarré.
Ce sera un cycle très complet et je suis impatiente d’approfondir cela avec vous tous.
  
Nous ne voulons pas restreindre cette proposition de formation aux seuls catholiques. Nombreux sont ceux qui croient en l’au-delà, sans être Chrétiens ! Aussi nous comptons sur vous tous pour en parler autour de vous, et faire en sorte qu’un maximum de personnes puisse profiter de ces soirées de réflexion.